Parler de la Gestalt au quotidien : simplicité et curiosité

Gestalt-thérapie

Il m’arrive souvent, en dehors du cabinet, que l’on me demande ce que je fais. Je réponds simplement : « J’aide les gens à se reconnecter à eux-mêmes. » Cela suscite la curiosité. Alors j’explique : « En Gestalt, on part de ce que la personne vit maintenant. Ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense, ce qu’elle porte dans son corps. À partir de là, on explore, on met du sens. Et souvent, cela débloque quelque chose. »

Je n’ai pas besoin de jargon. J’aime utiliser des images. Je dis parfois : « C’est comme si j’étais un guide intérieur. Je ne décide pas à votre place, mais je vous aide à mieux voir votre paysage intérieur. » Ou bien : « Je suis là pour éclairer les angles morts, pour que vous puissiez retrouver votre propre chemin. »

Parfois, je glisse une touche d’humour : « Oui, ça m’arrive de faire parler mes clients à une chaise vide. Mais ce n’est pas de la magie, c’est une manière de libérer ce qui n’a jamais pu être dit. » Et souvent, ça fait mouche. On rit, et l’autre comprend que la thérapie peut être à la fois sérieuse et profondément humaine.

Dans un dîner, dans une conversation, je parle de mon métier avec simplicité. Je ne cherche pas à convaincre. Je laisse l’autre curieux, peut-être intrigué. Et c’est très bien ainsi.

Car la Gestalt, c’est aussi cela : éveiller une part de soi qui n’attendait qu’un regard pour s’animer à nouveau.